Sherbrooke, une psychologue et enseignante valide les idées avancées dans L'Imposture.
La projection du film lundi (21 février) présentée dans le cadre de la série Regards d'auteurs au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke a donné lieu à un échange marquant. Le responsable avait invité une psychologue, enseignante en sexologie, à animer la discussion suivant la projection. Elle a validé les idées présentées dans le film, notamment que les femmes gardent de graves séquelles de leur passage dans la prostitution. Elle confirme aussi la dissociation que les femmes vivent, au niveau physique et psychique, pour survivre à la violence associée à l'expérience de se prostituer. Quelques femmes, qui tiennent un discours pro- industrie du sexe, assistaient à la projection et sont intervenues dans la discussion. Elles ont souligné que, si elles ne partageaient pas « personnellement » l'histoire des femmes portées à l'écran, elles devaient admettre que le film révèle ce que vivent la majorité de celles qui s'adonnent à la prostitution à un moment ou l'autre de leur vie.